Nous sommes jeudi 11 janvier 2024, à 2 jours d’un Côte d’Ivoire – Guinée-Bissau comptant pour le match d’ouverture de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations de Football (CAN) aux pays des éléphants.
Il est 14h26 mn heure d’Abidjan. Nous nous approchons des forces de l’ordre chargées sécurité du Stade Municipal de la commune de Bingerville , première capitale de la Côte d’Ivoire à quelques encablures de la nouvelle capitale Abidjan.
Ce lieu historique , a été choisi par les équipes du Ghana ( les Blacks Stars) et d’Égypte ( les Pharaons) pour les entraînements avant la grande messe. Les Ghanéens s’entraînent au stade municipal de la ville et les Pharaons au jardin botanique de la même ville. Le décor aux abords de la principale artère de la cet après midi commune était fort impressionnant compte tenu du dispositif sécuritaire composé des éléments de la Police et de la Gendarmerie.
Autre élément saillant , était l’importante cohorte des élèves du lycée Garçons Mémé Jérémie de la cité Bingervilloise , amassés aux abords de la route qui mène aux camps d’entraînement des Ghanéens et Égyptiens.
A l’arrivée du Car des Ghanéens, nous assistons à un véritable déchaînement des élèves de part et d’autre que les forces de l’ordre ont pu maîtriser au bout du compte. Mais le calme n’a duré que quelques minutes. Lorsque le car Ghanéen franchi le portail du stade des cris fusent de partout et les élèves scandent à l’unisson<< laissez- nous rentrer , la CAN c’est chez nous>> .
Un hymne de plaidoyer qui a duré une vingtaine de minutes , sous le médusé des forces de l’ordre. Les cris se sont estompés, laissant place au calme rempli de désolation, car les gosses voulaient assister à l’entraînement des Stars, les voir et faire des photos avec elles, nous a dit Fabrice un élève en classe première du lycée Garçons.
Les élèves sont rentrés à la maison par petits groupes, commentant déjà la ratée. Notons que la délégation égyptienne n’était pas encore arrivée lorsque nous quittions les lieux , il était 16h 45 minutes temps universel.
Alain martial
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