Au Niger, quatre officiers généraux et supérieurs des forces armées nigériennes (FAN) ont été mis en position de réforme pour désertion, puis radiés de l’armée.
Il s’agit du colonel Mamane Kadela Seydina, du général Ibrahim Waly Karingama, ancien secrétaire général du ministère de la Défense, du colonel Souleymane Harouna Gazobi, ancien aide de camp du président Bazoum, ainsi que du général de division Mahamadou Abou Tarka, ancien président de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix.
Ces officiers proches du président Mohamed Bazoum ainsi que de son prédécesseur Mahamadou Issoufou sont en exil depuis le coup d’État du 26 juillet 2023 et continuent de critiquer les actions du Conseil national pour le salut du peuple (CNSP), junte militaire qui dirige le pays.
Le général Abou Tarka est particulièrement recherché par le CNSP. Il est bien connu pour ses propos très acerbes contre les régimes militaires du Mali et du Burkina. Il a notamment répété à plusieurs reprises que la prise du pouvoir par les militaires était un aveu d’échec.
Le général Abou Tarka était également le président de la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix (HACP). Son bureau et sa maison ont été visités à plusieurs reprises ces derniers jours par des hommes armés du CNSP.
Cette décision de radier les quatre officiers de l’armée est une nouvelle illustration de la répression menée par le CNSP contre ses opposants. Elle intervient alors que le pays est confronté à une grave crise politique et sécuritaire.
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