L’adoption par le gouvernement tchadien d’une nouvelle charte des médias a suscité l’inquiétude de la société civile et de l’opposition. Ce texte, qui définit les règles applicables aux médias au Tchad, est dénoncé comme étant “répressif” et “injuste”.
La charte prévoit notamment la création d’un Conseil supérieur de la communication (CSC), chargé de délivrer les autorisations d’exercice et de sanctionner les infractions aux règles de la profession. Ce conseil sera composé de membres nommés par le gouvernement, ce qui lui donnerait un pouvoir de contrôle sur les médias.
L’opposition tchadienne dénonce également la définition de la presse “d’intérêt public”, qui permettrait au CSC de sanctionner les médias qui ne respecteraient pas les “valeurs républicaines”. Cette définition est jugée trop vague et susceptible d’être utilisée pour museler les médias critiques du gouvernement.
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