Jérémie Boga, attaquant ivoirien de Nice, est réputé pour son style spectaculaire dans la Ligue 1. Malgré de grands espoirs placés en lui pour ses dribbles et ses mouvements artistiques, il est attendu au tournant tant au niveau du club que de l’équipe nationale .
Sur le terrain de la Beaujoire, lors du match Nantes-Nice (0-1) du 2-3 décembre, tous les regards étaient rivés sur Boga, l’Éléphant qui manie le ballon avec virtuosité. Marcus Coco, le latéral nantais, avait anticipé sa présence : « Chaque fois qu’il touchait le ballon, je devais être sur mes gardes. J’ai maintenu ma concentration. » Dès le début, l’Éléphant talentueux s’est montré face aux Canaris : « Mon point fort réside dans mes dribbles pour éliminer mon adversaire direct. C’est quelque chose sur lequel j’ai énormément travaillé et c’est ce qui fait ma force. »
Reconnu comme l’un des meilleurs dribbleurs en Ligue 1, Boga a été surveillé de près à Nantes. Malgré son transfert à 18 millions d’euros cet été en provenance de l’Atalanta Bergame, il admet où se situe son besoin d’amélioration : « Je dois progresser dans la finition, dans le dernier geste. Je peux être plus décisif. Si je peux marquer après un dribble, ce serait encore mieux. »
Avec seulement deux buts et une passe décisive en 12 matchs, ses performances ressortent en partie le bilan offensif mitigé de Nice, malgré la promesse que représente Boga, Terem Moffi et Gaëtan Laborde. Maxime Bacquié, commentateur pour France Bleu Azur, exprime une certaine attente : « On voudrait voir Boga briller davantage, mais pour le moment, il ne répond pas vraiment aux attentes liées au montant de son transfert. En tant que dribbleur, on attendait plus d’animation de sa partie sur le côté gauche, mais il semble parfois déconnecté du jeu. »
Cependant, cette observation n’a pas empêché Boga d’être titularisé pour la huitième fois consécutive à Nantes, preuve de la confiance que lui accorde son entraîneur, Francesco Farioli. Leur relation remonte à l’époque où Farioli était entraîneur des gardiens à Sassuolo, lorsque Boga émergeait après plusieurs prêts. Ses six saisons en Italie ont été formatrices : « J’ai gagné en maturité dans mon jeu. Là-bas, le travail tactique était intense, ce qui a été bénéfique pour moi. »
Malgré sa participation sporadique à la Coupe d’Afrique des nations et sa première sélection chez les Éléphants en 2017, Boga n’a pas encore trouvé sa place incontestée en équipe nationale. Avec une concurrence relevée sur les ailes, il reste optimiste quant à ses chances : « La compétition est grossière, mais je dois performer en club d’abord, puis prouver ma valeur en équipe nationale. Nous avons un groupe solide et je suis convaincu que nous pouvons réaliser de grandes choses. »
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