Un vigile a été retrouvé mort après un cambriolage violent dans une station-service de Guibéroua. Les auteurs, toujours en fuite, ont méthodiquement effacé les preuves.
Le cambriolage de Guibéroua dans la nuit du 29 au 30 avril 2025 a plongé la commune dans l’émoi. Soro Drissa, vigile en poste dans une station-service périphérique, a été découvert sans vie, ligoté et baignant dans son sang.
Les forces de l’ordre, alertées au petit matin, ont constaté l’ampleur des dégâts. Les caméras de surveillance détruites et le coffre-fort vidé témoignent d’une action préparée avec précision.
Un crime méthodique et une enquête complexe
Selon des témoins interrogés par les enquêteurs, des détonations ont retenti vers 2 heures du matin. Aucun appel aux secours n’a cependant été enregistré, suggérant une intervention rapide des criminels. La station-service présentait des traces de saccage systématique : équipements vandalisés, archives dispersées.
Les éléments recueillis indiquent une préparation minutieuse. « Le coffre-fort a été forcé avec des outils professionnels, et les caméras neutralisées avant l’assaut », précise un source proche du dossier. Les autorités évoquent l’action d’un groupe organisé, sans exclure des complicités locales.
Pistes privilégiées et mobilisation des autorités
La brigade de gendarmerie de Sassandra et la police judiciaire d’Abidjan coordonnent les investigations. Plusieurs scénarios sont examinés, dont un règlement de comptes lié à des trafics locaux ou un braquage à grande échelle.
La station-service reste fermée jusqu’à nouvel ordre, sous scellés judiciaires. Un numéro vert a été activé pour recueillir les témoignages. « Chaque détail compte », insiste le procureur de Daloa, en charge du dossier. La communauté, sous le choc, réclame une présence accrue des forces de sécurité.
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