Une femme a été tuée dans sa cour à Tanda par un cousin qu’elle avait élevé comme un fils. Le suspect a été arrêté peu après les faits.
Femme tuée à Tanda, tôt dans la matinée du jeudi 17 avril 2025. Le quartier Dioulabougou 1 a été le théâtre d’un drame familial glaçant : une femme de 49 ans, P. A. R., a été retrouvée morte, grièvement mutilée, dans la cour de son domicile. Le principal suspect est son cousin, O. S., qu’elle avait recueilli dès le décès de sa mère.
L’alerte est donnée à 4 heures. La police, arrivée sur les lieux, découvre une scène effroyable. Le corps sans vie de la victime est étendu à même le sol, le visage ensanglanté et le crâne fracassé par des briques. Des traces indiquent que le corps a été déplacé depuis l’intérieur de la maison.
À l’intérieur de la pièce, les enquêteurs repèrent un matelas souillé, une lame de couteau cassée enfoncée dans les ressorts et une paire de chaussures d’homme abandonnée. Le médecin légiste confirme plusieurs plaies par arme blanche.
Un témoin affirme avoir vu un homme sortir de la chambre de la victime en déclarant : « Moi je l’ai tuée hein. J’ai fini de la tuer. » Cette déclaration oriente immédiatement les soupçons vers un proche.
Le suspect arrêté peu après à la gare routière
L’individu est rapidement localisé à la gare routière de Tanda, assis sur un banc, pieds nus, dans un état second. Il est identifié comme O. S., 35 ans, conducteur de moto-taxi. Il ne résiste pas à son interpellation.
Ce cousin de la victime vivait sous son toit depuis plusieurs années. Elle l’avait nourri, logé et soutenu comme son propre fils. Mais les problèmes de drogue et les colères répétées du suspect avaient déjà été signalés par le voisinage.
Un drame qui bouleverse Tanda
Devant les enquêteurs, O. S. ne nie pas sa responsabilité. Il reconnaît que les chaussures trouvées dans la chambre sont bien les siennes. Les preuves matérielles et les témoignages s’accumulent contre lui.
À Tanda, l’émotion est vive. Ce crime révèle la complexité des liens familiaux et les dangers parfois sous-estimés que peut représenter une personne en détresse psychologique. L’homme sera présenté devant la justice.
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