La Côte d’Ivoire est à nouveau secouée par une crise sociale et politique, alimentée par le mécontentement d’anciens combattants des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI). Ces derniers, se sentant abandonnés par le pouvoir qu’ils ont contribué à installer, envisagent des actions radicales, notamment en rejoignant les rangs des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) au Burkina Faso, un pays déjà en proie à une grave crise sécuritaire.
Le mécontentement des ex-combattants
Diakité Aboudou, un leader de ces ex-combattants, a clairement exprimé le sentiment de frustration et de marginalisation qui anime une grande partie de ses camarades. Selon lui, le non-versement d’une prime promise, couplé à un sentiment d’injustice, pousse de nombreux anciens combattants à envisager de prendre les armes à nouveau, mais cette fois-ci sous un autre drapeau.
Cette menace pèse sur la stabilité de la Côte d’Ivoire et pourrait avoir des répercussions importantes sur la région. En effet, le recrutement d’anciens combattants ivoiriens par les VDP burkinabè renforcerait les capacités des groupes terroristes actifs dans la région et pourrait attiser les tensions entre les deux pays voisins.
Les relations tendues entre Abidjan et Ouagadougou
Les déclarations de Diakité Aboudou interviennent dans un contexte de relations déjà tendues entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Les deux pays s’accusent mutuellement de soutenir des groupes armés opérant sur leur territoire. Abidjan soupçonne Ouagadougou de chercher à déstabiliser le régime d’Alassane Ouattara, tandis que le Burkina Faso accuse la Côte d’Ivoire de soutenir des groupes terroristes.
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