Le Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP) a vivement critiqué la décision du gouvernement ivoirien de dissoudre la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI). Dans un communiqué publié ce dimanche, le parti de Charles Blé Goudé a qualifié cette mesure de “prématurée, exagérée et disproportionnée”.
Selon le COJEP, la dissolution de toutes les associations étudiantes constitue une “atteinte grave à la liberté d’association”, garantie par l’article 20 de la Constitution ivoirienne. Le parti estime que cette décision prive les étudiants de leurs représentants légitimes et entrave leur capacité à défendre leurs droits.
Une décision jugée hâtive
Le COJEP s’étonne de la rapidité avec laquelle le gouvernement a pris cette mesure, sans attendre les conclusions des enquêtes en cours sur les récents évènements, notamment le meurtre d’Agui Mars Aubin Déagoué. Le parti rappelle que toutes les activités des associations étudiantes avaient déjà été suspendues à titre conservatoire.
Des réserves sur l’ordonnance sur la société civile
Par ailleurs, le COJEP exprime ses préoccupations concernant l’ordonnance N°2024-368 du 12 juin 2024 sur l’organisation de la société civile. Le parti estime que certaines dispositions de cette ordonnance pourraient favoriser les dérives et les abus.
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