À bientôt 80 ans, Laurent Gbagbo se lance de nouveau à la conquête du fauteuil présidentiel de la Côte d’Ivoire. Dix ans après avoir dirigé le pays et trois ans après son retour triomphal suite à son acquittement par la Cour pénale internationale (CPI), Gbagbo reste une figure incontournable du paysage politique ivoirien. Pourtant, ses chances sont-elles encore intactes ? Que peut-il espérer après un parcours marqué par une décennie au pouvoir, sept années de détention, et des accusations qu’il continue de nier fermement ?
Lors d’une récente interview avec le journaliste Alain Foka, l’ancien président a répondu aux questions de “Moment de Vérité”, revenant sur son engagement politique, ses ambitions et les défis auxquels il fait face, notamment sa condamnation de 20 ans d’inéligibilité en Côte d’Ivoire.
Une opposition au quatrième mandat de Ouattara
Pour Gbagbo, la question n’est pas la durée d’un homme sur la scène politique, mais le respect des lois. Il accuse Alassane Ouattara, l’actuel président, de violer la Constitution en se représentant pour un quatrième mandat. « Ce qu’il fait est une faute, et vouloir aller pour un quatrième mandat est une horreur », a-t-il lancé, soulignant que la Constitution ivoirienne limite les mandats présidentiels à deux.
Laurent Gbagbo, malgré son âge avancé, reste un acteur politique majeur. Il est prêt à affronter les défis juridiques et politiques pour revenir au pouvoir. Pour lui, son combat n’est pas terminé tant que les idéaux de justice, d’égalité et d’indépendance pour l’Afrique ne sont pas atteints. Tandis que les élections approchent, il semble déterminé à se battre jusqu’au bout.
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