Le gouvernement ivoirien a justifié, mercredi 17 septembre 2025, l’arrestation de 29 militants du Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) depuis août, invoquant des « atteintes à la sûreté de l’État ».
« Heureusement que nous sommes en état de droit, sinon on aurait eu 29 cadavres dans les rues », a affirmé le porte-parole du gouvernement lors du compte-rendu du conseil des ministres, en réponse aux accusations d’intimidation politique.
La tension monte à l’approche de l’élection présidentielle, où le président Alassane Ouattara brigue un quatrième mandat. Le PPA-CI, dont la candidature de l’ex-président Laurent Gbagbo a été rejetée par le Conseil constitutionnel, dénonce des « enlèvements par des encagoulés » et une « dérive grave de la vie politique ivoirienne ».
Depuis lundi, le parti multiplie les « protestations démocratiques », déposant des motions de contestation dans les préfectures du pays. Le gouvernement, lui, rappelle que « contester les décisions du Conseil constitutionnel, c’est tomber sous le coup de la loi ».
Dans ce contexte électoral tendu, le président Ouattara a choisi de ne pas se rendre à l’Assemblée générale de l’ONU à New York pour se concentrer sur sa campagne. Il sera représenté par le ministre d’État, signe que ses priorités sont désormais centrées sur l’organisation et la sécurisation du scrutin.
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