La Cour de Justice de la CEDEAO ouvre un procès contre la Côte d’Ivoire le 14 mai 2025 à Lagos, saisi par Jacob Mamadou Coulibaly contre le parrainage citoyen.
Le procès CEDEAO contre la Côte d’Ivoire s’ouvre le 14 mai 2025 à Lagos, au Nigeria. À l’origine de cette procédure, Jacob Mamadou Coulibaly, président de l’Alliance pour la Démocratie et la Paix (ADP), conteste la légalité du parrainage citoyen exigé des candidats à l’élection présidentielle.
La plainte, déposée auprès de la Cour de Justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), met en cause l’État ivoirien pour atteinte présumée au droit de participation politique. Le Greffe de la Cour a notifié au plaignant la tenue de l’audience, prévue à 10 heures à la Haute Cour de Lagos.
La CEDEAO saisie pour examiner le parrainage citoyen
La plateforme politique ADP, à l’initiative de la procédure, affirme que le parrainage citoyen constitue une entrave à la démocratie. Dans une correspondance officielle, la Cour indique que « le dossier sera appelé à l’audience en ligne du 14 mai 2025 ». Elle invite également le plaignant à être présent physiquement ou à se connecter en ligne via les identifiants fournis.
Ce mécanisme de parrainage, instauré en Côte d’Ivoire depuis plusieurs années, oblige les candidats à obtenir un nombre significatif de soutiens citoyens avant de se présenter à la présidentielle. Cette disposition fait débat, notamment quant à son caractère inclusif et transparent.
Une démarche politique pour la transparence électorale
Pour Jacob Mamadou Coulibaly, le parrainage viole « le secret du vote » et empêche une participation libre aux élections. Il affirme : « Nous croyons fermement que la démocratie ne peut qu’être une réalité lorsque chaque voix compte et chaque candidat a la possibilité de se présenter […] sans entraves injustifiées. »
Au-delà de la procédure juridique, le leader de l’ADP appelle à une mobilisation citoyenne. Il exhorte « les partis politiques, la société civile et la population à suivre ce procès avec attention », estimant que son issue pourrait avoir des conséquences majeures sur le processus électoral ivoirien.
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