Noël Akossi Bendjo, actuel vice-président du PDCI-RDA, a décidé de se retirer de la course à la présidence du parti pour soutenir Tidjane Thiam.
Ce geste révèle l’ampleur des sacrifices consentis par Bendjo au fil des ans pour son engagement politique. Dans une déclaration empreinte de fidélité et d’affection envers le PDCI-RDA, il a partagé son parcours marqué par des moments clés où sa loyauté envers le parti a été mise à l’épreuve.
Évoquant les années 90, une période tumultueuse marquée par le cri “Houphouët voleur”, Bendjo a poursuivi son service dévoué envers le PDCI-RDA malgré les défis et les doutes. Même en 1999, sollicité par Guéi, il a refusé de collaborer, soulignant la responsabilité de Guéi dans la chute du PDCI-RDA. “J’ai fait des sacrifices en 90, quand les gens criaient Houphouët voleur (…) Même en 99, Guéi est arrivé, il m’a appelé. Il a dit qu’il veut que nous travaillions avec lui. J’ai dit qu’on ne peut pas travailler avec lui parce que c’est lui qui a fait tomber le PDCI-RDA… En 2018, on a voulu avaler le PDCI, j’ai dit non. J’ai perdu la Mairie du Plateau et la SIR. Je reste fidèle et loyal au PDCI-RDA”, a-t-il déclaré.
En 2018, confronté à une menace d’absorption du PDCI, Bendjo a maintenu ses convictions, refusant de céder. Cela lui a valu la perte de la Mairie du Plateau et de la SIR, mais sa fidélité au PDCI-RDA demeure intacte. Il insiste sur l’importance de l’unité et de la cohésion au sein du parti, soulignant que tous les membres naviguent dans la même direction.
Bendjo a également salué l’appel lancé au ministre Guikahué, reconnaissant les nombreux sacrifices de ce dernier. Cependant, il suggère la nécessité d’envisager de nouvelles options pour assurer le succès du parti, tout en reconnaissant la valeur des premiers acteurs.
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