À l’occasion du lancement de la campagne « 16 jours d’activisme contre la violence faite aux femmes », le samedi 25 novembre 2023 ; la Ligue Ivoirienne des droits des Femmes a présenté au public ce que vivent les femmes ivoiriennes au quotidien face à leurs bourreaux.
Dans une déclaration lue à son siège à Abidjan-Marcory par Marie Paule Okri , l’Association des femmes pointe du doigt, de lents efforts insuffisants des autorités du pays. « les efforts faits par l’Etat de Côte d’Ivoire depuis 2019 dans le renforcement de l’arsenal juridique , peine à se concrétiser à cause de la lenteur des procédures judiciaires».
Malgré les avancées législatives, la mise en application des lois sur le terrain piétine selon toujours la Conférencière. « La lenteur des procédures et des décisions de justice ainsi que les dysfonctionnements dans la démarche de prise en charge des cas de violences faites aux femmes constituent des obstacles dans la lutte contre les violences faites aux femmes. La persistance de l’impunité à l’égard des auteurs de violences envers les femmes fait l’objet de vives préoccupations pour la Ligue Ivoirienne des Femmes et pour toutes les femmes de Côte d’Ivoire. », a précisé Marie Paule Okri.
«Les violences faites aux femmes sont une atteinte à leurs droits humains fondamentaux, Elles ont des conséquences sur la santé physique et mentale des femmes et sur leur épanouissement dans la société » a également expliqué l’Oratrice.
Elle interpelle ainsi l’Etat de Côte d’Ivoire « sur la nécessité de mettre en application les lois relatives aux violences faites aux femmes ». Elle réitère, pour sa part, son engagement au côté de toutes les femmes victimes de violences afin qu’elles ne soient plus jamais seules. Les femmes ont promis de continuer la lutte contre les violences qui leur sont faites jusqu’à obtenir une garantie de leurs droits sur le sol ivoirien.
Letty GNÉ
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