Ces derniers jours, une circulaire émanant prétendument de la Gendarmerie Nationale de Côte d’Ivoire a suscité un vif émoi en ligne. En date du samedi 27 janvier, elle rapportait que des réfugiés Burkinabés étaient refoulés, les autorités ayant supposément décidé de ne plus les accueillir.
Cependant, selon une information récente de l’Infodrome datée du mercredi 31 janvier 2024, cette assertion s’avère entièrement dénuée de fondement.
Le 27 janvier 2024, une circulaire attribuée au Commandant de la 4ᵉ région de la gendarmerie de Korhogo a profondément perturbé la sphère virtuelle. Selon ce document, les forces de l’ordre ivoiriennes auraient reçu l’ordre de repousser tous les réfugiés en provenance des pays limitrophes, la justification étant que la Côte d’Ivoire aurait décidé de cesser d’accueillir des réfugiés en provenance de ces pays.
Par ailleurs, la note précise que les réfugiés déjà présents sur le territoire ivoirien et enregistrés par les services du ministère ivoirien des Affaires étrangères, via la direction d’aide et d’assistance aux réfugiés et apatrides (DAARA), ne seraient pas touchés par cette mesure. Cependant, selon les confrères de l’Infodrome, il s’agit d’une fausse nouvelle.
Un haut dignitaire du corps de la Gendarmerie, contacté par les journalistes, aurait déclaré : « Nous n’avons reçu aucune instruction allant dans ce sens », réfutant ainsi l’authenticité de cette circulaire attribuée à la Gendarmerie Nationale de Côte d’Ivoire. Dans le même ordre d’idées, des sources au sein du ministère des Affaires étrangères auraient également démenti l’information selon laquelle la Côte d’Ivoire aurait décidé de refuser l’accueil des réfugiés.
En conclusion, il est essentiel de souligner qu’à partir du déclenchement de la crise sécuritaire dans la sous-région, la Côte d’Ivoire a accueilli un nombre significatif de réfugiés, principalement en provenance du Burkina Faso et du Mali.
Selon les chiffres du HCR, plus de 31 000 réfugiés ont déjà trouvé refuge en Côte d’Ivoire, principalement dans les régions nord et nord-est du pays. Cette histoire met en lumière la nécessité impérieuse de vérifier toute information afin de ne pas contribuer à la propagation de fausses nouvelles.
Discussion à propos de ce post