Tioroniaradougou a été le théâtre de violente affrontement entre deux camps lors de la cérémonie de passation entre le maire sortant et le nouveau mot.
Les partisans du maire sortant, Coulibaly Nanga Dieudonné, qui n’avaient pas accepté sa défaite électorale, ont organisé des manifestations violentes. Les manifestations ont rapidement dégénéré, avec des pneus en feu, des dégâts matériels, et même la cassure du pare-brise d’un véhicule.
La situation a nécessité l’intervention des forces de l’ordre pour maintenir l’ordre public. Plusieurs jeunes manifestants ont été arrêtés, et la ville a été le théâtre de heurts entre les forces de l’ordre et les manifestants.
La passation des charges s’est finalement déroulée, mais seuls les conseillers municipaux ont été admis à la cérémonie. Les bâtiments publics, y compris les bureaux de la sous-préfecture et le foyer des jeunes qui abritaient la cérémonie, étaient sous haute surveillance de la gendarmerie.
L’élection de Silué Sekou, anciennement un chasseur traditionnel dozo, avait été une surprise pour la communauté locale, car il avait battu le maire sortant, Coulibaly Nanga Dieudonné, avec 17 voix contre 15. Cette victoire avait créé des tensions dans la ville, et ces tensions se sont intensifiées lors de la cérémonie d’intronisation.
Les partisans du maire sortant ont accusé Silué Sekou d’avoir fraudé les élections. Ils ont également dénoncé le fait que Silué Sekou soit un dozo, une profession traditionnelleement marginalisée en Côte d’Ivoire.
Les incidents de Tioroniaradougou sont un rappel des divisions persistantes au sein de la communauté locale. Ils montrent également que la violence peut être une réponse à la frustration et au sentiment d’injustice.
Il est important que les autorités locales et nationales travaillent à apaiser les tensions et à promouvoir la réconciliation dans la ville.
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