Le père de Kane Abdoul, décédé à Songon, s’est exprimé publiquement pour démentir les rumeurs de dr0gue et défendre la mémoire de son fils.
Âgé de 19 ans et inscrit en terminale A au lycée moderne de Songon, Kane Abdoul a perdu la vie pendant les cours à la suite d’une crise d’épilepsie.
Mais rapidement, la douleur familiale a été aggravée par des rumeurs accusant le jeune homme d’avoir consommé de la drogue, une version vivement contestée par ses proches.
Lors d’une réunion publique organisée par le sous-préfet Jean Marc Seri le samedi 3 mai, en présence du personnel éducatif, le père de Kane a tenu à rétablir les faits. Sa déclaration, empreinte de dignité et de tristesse, visait à défendre l’honneur de son fils contre les propos qu’il juge infondés et nuisibles.
Ému mais ferme, le père de Kane Abdoul a pris la parole pour clarifier la cause du décès. « Mon fils, Kane Abdoul, était malade. Il souffrait d’épilepsie depuis 2023. Ceux qui affirment qu’il est mort à cause de la drogue mentent », a-t-il déclaré.
Face à une assemblée attentive, il a poursuivi : « Ce sont des propos qui salissent sa mémoire et nuisent à notre famille. Je demande à tous de faire preuve de respect et de décence. » Son intervention a été accueillie avec compassion par de nombreux participants présents.
Le sous-préfet Jean Marc Seri a exprimé sa solidarité envers la famille endeuillée, soulignant l’importance d’une communication responsable. Il a insisté sur la nécessité de laisser place à l’enquête et de ne pas colporter des informations non vérifiées, notamment sur les réseaux sociaux.
« Le deuil est un moment de recueillement, pas de diffamation », a-t-il martelé, invitant la population à soutenir la famille dans cette épreuve douloureuse.
La famille de Kane Abdoul reste unie autour d’un objectif : rétablir la vérité. La parole du père visait à clore les spéculations et à rappeler que l’adolescent était victime d’un mal connu, suivi médicalement depuis deux ans.
L’émotion était palpable, mais l’intention claire : préserver la mémoire d’un jeune homme disparu trop tôt, loin des bruits diffamatoires et injustifiés.
L’État, par la voix du sous-préfet, s’est engagé à faire la lumière sur les circonstances exactes du décès sans précipitation. Aucune conclusion ne sera tirée sans éléments concrets. La priorité reste le respect du défunt et l’apaisement des tensions.
Dans cette affaire, l’appel à la retenue lancé par le père de Kane résonne comme une leçon de dignité dans un contexte marqué par la douleur et les risques de dérives informationnelles.
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