La démission de Maurice Kacou Guikahué continue de faire des vagues au sein du PDCI-RDA. Cette fois, c’est un cadre historique du parti, Tchétché Abié Charles, qui monte au créneau pour dénoncer une « gouvernance en dérive ».
Dans une déclaration choc, ce militant de la première heure, membre du Bureau politique depuis 1984, a décrit un PDCI-RDA miné par les « irrégularités », les « divisions » et le « tribalisme ».
Tchétché Abié n’a pas mâché ses mots. Il a pointé du doigt un congrès « morcelé » pour « contrôler les délégués », l’absence de président de congrès, et même une nomination surprise en pleine nuit. « Un homme démissionne, et à minuit, on le nomme vice-président délégué ! C’est du grand n’importe quoi ! », s’est-il indigné.
Plus grave encore, il accuse certains responsables de réduire le parti à un « mouvement ethnique ». « Ce n’est plus le PDCI, c’est un mouvement de Thiamistes ! », a-t-il lancé, dénonçant ceux qui auraient « applaudi à la mort de Bédié », pourtant figure historique du parti.
Face à cette crise, Tchétché Abié exige un retour aux fondamentaux. Il réclame la tenue d’un 10e congrès extraordinaire, transparent et inclusif, pour élire « un président charismatique, dans le respect des textes ». Et de balayer au passage les polémiques secondaires : « On s’en fout des diplômes ! Ce qui compte, c’est la vérité. »
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