Le Conseil des ministres s’est réuni ce mercredi 30 octobre 2024 au palais présidentiel. La grève lancée dans les secteurs de la santé et de l’éducation par certains syndicats depuis le 17 octobre a été au cœur des discussions.
Malgré l’ouverture des négociations par le gouvernement, ces syndicats ont décidé de maintenir leur appel à la grève, que les autorités considèrent comme illégales.
Pour y faire face, le gouvernement a mis en place des mesures préventives visant à réduire les perturbations et à garantir le bon fonctionnement des services publics.
“En réponse à cette situation, des sanctions ont été prises : les 26 principaux dirigeants de la grève verront leur salaire suspendu, tandis que les autres participants subiront une retenue de salaire correspondante à trois jours de grève. De plus, des poursuites pénales seront engagées contre ceux ayant participé à des actes de violence ou de destruction de biens”, a précisé Amadou Coulibaly, ministre de la Communication, lors de la lecture du communiqué.
Une procédure disciplinaire sera également lancée la semaine prochaine contre les instigateurs de cette grève illégale. Le Conseil a mandaté le ministre chargé de la fonction publique et les ministres concernés pour intégrer les recommandations du séminaire organisé du 24 au 26 octobre, afin de favoriser un dialogue social constructif.
Amadou Coulibaly a souligné que ces mesures sont en conformité avec une loi de 1992, qui stipule que ceux qui enfreignent la loi doivent en assumer les conséquences. Le gouvernement souhaite dialoguer, mais il est préoccupé par le manque d’engagement de certaines parties à respecter le cadre de discussion.
“Il a été constaté que certains mouvements récents n’ont pas respecté les principes du dialogue social établi, rendant les échanges plus complexes. La situation actuelle nécessite une réflexion approfondie sur l’application des lois en vigueur, ce qui est essentiel pour maintenir le fonctionnement démocratique.
Le Conseil des ministres appelle à une prise de conscience collective sur l’importance du respect des textes législatifs, afin de garantir la paix sociale et l’intégrité des services publics”, a-t-il conclu.
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