En mai dernier, Kambou Sié, secrétaire général de la FESCI, avait fait d’importantes révélations concernant un prétendu « complot » visant l’organisation, selon des informations rapportées par Linfodrome.
Depuis quelques jours, la FESCI, le puissant syndicat étudiant, est au cœur de l’actualité suite à l’assassinat d’Agui Mars Déagoué, surnommé le général sorcier, ce qui rend les déclarations de Kambou Sié d’autant plus significatives.
Peu après avoir pris la tête de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire en mai, Kambou Sié avait dénoncé publiquement les tentatives de certains politiciens de prendre le contrôle de l’organisation. Il avait alors promis de s’y opposer fermement, conscient que cette lutte contre des « réseaux mafieux » attirerait de nombreux ennemis, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du syndicat. Plusieurs mois après, il a été arrêté, avec cinq autres membres de la FESCI, dans le cadre de l’enquête sur le meurtre du général sorcier.
Kambou Sié avait averti que des personnes, dont des élus locaux, tentaient de manipuler l’organisation. Il avait souligné que certains individus extérieurs à la FESCI, voire non-étudiants, tentaient de tirer les ficelles dans l’ombre, et dénonçait ces pratiques. Il s’était engagé à ne jamais permettre que des intérêts politiques extérieurs dictent les actions de la FESCI. Par ailleurs, il avait déclaré qu’il se battrait pour que ceux qui chercheraient à perturber l’école ivoirienne ne restent pas impunis.
Conscient des dangers qu’il encourait en s’attaquant aux trafics de drogue, Kambou Sié affirmait qu’il savait que cette opposition lui attirerait des ennemis internes et externes. Selon lui, les individus impliqués dans ces « canaux mafieux » cherchaient à recruter des fauteurs de trouble pour semer la violence dans les universités, mais il était déterminé à les combattre, en s’appuyant sur des preuves, incluant des enregistrements et des audios.
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