Actuellement, une affaire de cybercriminalité fait beaucoup parler d’elle sur internet. Une jeune femme, AD, se sentant abandonnée par son partenaire, a décidé de se venger en commettant un délit.
Elle possède des photos inti..mes de son ex-petit ami et a choisi de le faire chanter. Cependant, cette décision a eu des conséquences graves pour elle, comme le rapportent les services de communication de la PLCC ci-dessous.
Surmonter une déception amoureuse est une épreuve difficile, surtout quand elle provient de quelqu’un qu’on aime profondément. La trahison, la violence ou un amour non réciproque sont autant de raisons pouvant mener à une rupture. Cependant, peu importe la cause, il est essentiel de faire face à la douleur et de ne pas laisser la colère dicter nos actes, car elle ne résout rien. Suivons le récit de YPA.
YPA, jeune cadre, rencontre AD grâce à une connaissance et décide d’entamer une relation amoureuse avec elle. Malheureusement, la relation prend fin après quelques mois, ce qui est difficile à accepter pour AD. Elle commence alors à proférer des menaces envers YPA, qui reste impassible.
Deux ans plus tard, YPA reçoit un message sur WhatsApp d’un inconnu prétendant détenir des images compromettantes de lui. Ce dernier réclame une importante somme d’argent en échange de leur non-divulgation sur les réseaux sociaux. YPA décide alors de porter plainte auprès de la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC). Les enquêtes menées par la PLCC, avec l’aide du Laboratoire de Criminalistique Numérique (LCN), aboutissent à l’arrestation de BMO et de son complice SA.
Lors de leurs interrogatoires, BMO et SA avouent avoir reçu les images compromettantes de YPA de la part d’AD, qui leur a suggéré de faire chanter YPA pour en tirer de l’argent. BMO crée alors un faux compte Facebook au nom de YPA, menaçant de publier les images s’il ne reçoit pas la somme demandée. Il explique avoir agi ainsi après avoir reçu un téléphone de dernière génération d’AD et SA. Les deux reconnaissent également pratiquer la cybercriminalité depuis 2017.
BMO et SA sont traduits devant le parquet pour menace de publication d’images à caractère sexuel sur Internet, conformément à l’article 62 de la loi N°2013-451 du 19 juin 2013 relative à la lutte contre la cybercriminalité.
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