Marcelin Kouakou Kouakou, âgé de 28 ans, est un autodidacte originaire de Tiediekro, une sous-préfecture de Yamoussoukro. Il est le cerveau derrière la “IV Max”, un prototype de véhicule qu’il a entièrement conçu.
Dans les ruelles de l’INPHB (Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny) résonne désormais le doux vrombissement de la IV Max, une voiture révolutionnaire conçue par le jeune inventeur Marcelin Kakou. À seulement 28 ans et au niveau des cours préparatoires de première année, Marcelin est déjà un visionnaire dans le domaine de l’ingénierie automobile.
Il y a un peu plus de deux ans, Marcelin, poussé par la curiosité de ses camarades, a entrepris un projet ambitieux : créer une voiture familiale pouvant accueillir jusqu’à cinq personnes. Aujourd’hui, cet engin parcourt les allées de l’INPHB, faisant l’admiration de ses pairs et des enseignants.
L’histoire de la IV Max est le fruit d’une collaboration fructueuse entre Marcelin et l’INPHB. Grâce au soutien de cette institution, Marcelin a pu perfectionner son invention. « Avec l’appui de l’INPHB, j’ai vraiment amélioré la voiture. Actuellement, je peux la commander entièrement avec mon téléphone », explique-t-il fièrement.
Les camarades de Marcelin, tous des futurs ingénieurs, sont admiratifs devant les qualités et les performances de la IV Max. Ensemble, ils ont exploré les différentes facettes de la conception mécanique et électronique, apprenant à dessiner des pièces et à programmer des cartes électroniques telles que l’ERFID, utilisée pour démarrer le véhicule.
Le projet IV Max repose sur une structure mécanique élaborée, suivie de près par un encadreur expérimenté. De la théorie à la pratique, Marcelin a dû maîtriser les méthodes de fabrication les plus récentes pour donner vie à sa vision.
Aujourd’hui, la IV Max arbore une esthétique impeccable, un tableau de bord digitalisé et des phares avant-gardistes. Chaque détail de cette voiture témoigne du dévouement et du talent de son créateur.
Dans l’atelier, Marcelin et son formateur en électronique explorent de nouvelles possibilités pour améliorer encore plus la IV Max. « Actuellement, je ne dessine plus sur le sol. Mon formateur m’a appris à concevoir d’autres prototypes sur ordinateur », partage Marcelin avec enthousiasme.
La IV Max représente bien plus qu’une simple voiture. C’est un symbole de progrès et d’innovation, prêt à transformer la mobilité dans les régions rurales et urbaines. « Nous sommes bien arrivés à un produit fini. Si nous parvenons à ce résultat en 18 mois, c’est grâce à la capacité de Marcelin à apprendre et à développer rapidement », souligne le directeur général de l’INPHB.
La IV Max a déjà conquis les cœurs et les esprits, suscitant l’intérêt des autorités et des populations locales. Avec sa capacité à être utilisée à distance, sa solidité et son équilibre, ce véhicule promet un avenir prometteur dans le domaine de la mobilité durable.
En conclusion, la IV Max est bien plus qu’un simple véhicule. C’est le témoignage du potentiel humain et de la collaboration fructueuse entre l’innovation et l’éducation.
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