Une nouvelle ère s’ouvre pour la vie estudiantine en Côte d’Ivoire. Face à la dégradation de la situation au sein de la Fédération des étudiants de Côte d’Ivoire (FESCI), le gouvernement, sous l’impulsion directe de Téné Birahima Ouattara, Ministre de la Défense et proche collaborateur du président de la République, a décidé de dissoudre le syndicat.
Cette décision sans précédent fait suite à une série d’événements tragiques, dont le décès d’un étudiant, survenu dans le cadre de luttes intestines au sein de la FESCI. Lassé des violences récurrentes et des troubles à l’ordre public engendrés par certaines factions étudiantes, le gouvernement a jugé nécessaire d’intervenir de manière ferme.
Un ministre aux commandes
C’est Téné Birahima Ouattara qui a pris les rênes de ce dossier sensible, en l’absence du Premier Ministre et du duo présidentiel. Fort de son expérience et de sa connaissance du terrain, il a mis en place un plan d’action rigoureux visant à rétablir l’ordre et la discipline au sein des universités.
Au-delà de la dissolution de la FESCI, le ministre a annoncé plusieurs mesures fortes :
- Déguerpissement des chambres universitaires : Afin de mettre un terme aux activités illégales et aux violences qui se déroulaient au sein de certaines résidences universitaires, le gouvernement a ordonné l’évacuation de tous les occupants.
- Toilettage du fichier estudiantin : Un recensement exhaustif des étudiants sera effectué dans le but d’identifier les éléments perturbateurs et de renforcer le contrôle des accès aux établissements universitaires.
- Poursuite judiciaire des responsables : La Brigade de recherche de la Gendarmerie a été chargée de traquer et d’arrêter les responsables des violences et des troubles à l’ordre public.
- Réforme du CROU et des services universitaires : Le Centre des Œuvres Universitaires (CROU) ainsi que les différents services de l’université, notamment la scolarité, feront l’objet d’un audit approfondi en vue d’une réorganisation complète.
Adama Diawara, ministre de tutelle, mis à l’écart
Dans ce contexte de crise, Adama Diawara, ministre de l’Enseignement supérieur, a été relégué au second plan et dessaisi d’une partie de ses prérogatives. Cette décision témoigne de la volonté du gouvernement de prendre les choses en main et de mettre en œuvre une politique ferme en matière de vie étudiante.
Les enjeux de cette décision
La dissolution de la FESCI et les mesures de réorganisation annoncées par le gouvernement soulèvent de nombreuses questions. Si cette décision est susceptible de rétablir le calme au sein des universités, elle risque également de limiter les libertés syndicales et d’entraver le dialogue social.
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