Le ministre des Finances et du Budget, Adama Coulibaly, a présenté, ce mardi 3 décembre 2024, à Yamoussoukro, les grandes lignes du budget 2025 aux sénateurs de la Commission des Affaires Économiques et Financières (CAEF). Lors de cette séance, deux projets de loi ont été adoptés à l’unanimité : l’un portant sur la réforme fiscale, l’autre sur le règlement du budget de 2023.
La réforme fiscale se concentre sur la simplification des impôts sur les salaires et la réduction des inégalités. Une mesure phare est la fusion de trois impôts en un prélèvement unique. Elle a également introduit une tranche d’imposition à taux nul pour les salaires inférieurs à 75 000 FCFA, ainsi qu’une augmentation des exonérations pour les pensions et rentes viagères. Ces ajustements visent à améliorer les revenus de plus de 90 % des salariés.
Le deuxième projet de loi a validé un budget 2023 réajusté à 12 613 milliards FCFA, équilibré entre ressources et dépenses. Ce règlement reflète l’engagement du gouvernement envers la soutenabilité budgétaire, soutenu par un accord avec le FMI pour la période 2023-2026.
Le budget 2025, quant à lui, s’élève à 15 339,2 milliards FCFA, en hausse de 11,8 % par rapport à 2024. Il consacre 54 % des dépenses aux obligations, y compris le service de la dette et les salaires, et 46 % aux investissements. Une augmentation de 1 269,9 milliards FCFA des recettes fiscales est attendue.
Adama Coulibaly a conclu en affirmant l’attention du gouvernement aux préoccupations des sénateurs et a souligné que cette réforme vise à renforcer la politique sociale et le développement économique du pays.
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