La dot reste incontournable dans le processus de mariage coutumier ou civil. Processus dans lequel le futur conjoint apporte des présents en nature ou en espèce à la famille de sa future épouse.
Notons déjà que la dot qui fait office de mariage est instituée par Dieu. Cérémonie solennelle au cours de laquelle, certains rituels sont accomplis afin d’unir les futurs époux. Il s’agit généralement de biens de valeurs, comme des bijoux, des vêtements traditionnels, des ustensiles de cuisine, des pagnes.
Cet échange (présents et fille) se clôt par la rencontre des deux familles, le jour de la célébration de la dot, qui préfigure le mariage coutumier. Les oncles et tantes les plus âgés des familles se réunissent et vérifient que les clauses du “contrat” ont été respectés. Si tel est le cas, la dot est “validée” et le couple est déclaré comme apte à se marier civilement et spirituellement : suivie d’un repas que les amis, parents et invités partagent.
Le père, chef de famille de la future épouse, reçoit ces présents symboliques pour respecter la tradition, voire la culture. Spirituellement. Mais le hic aujourd’hui dans l’histoire de la dot est sans précédent, car la nouvelle génération a changé la donne en demandant de nombreux présents et des sommes colossales au futur époux, ce qui annule parfois ou presque certaines prévisions de dot. Mais pourquoi demander tant de choses à son futur gendre, qui fera désormais partie de notre famille par le lien du mariage ?
À vous de juger !
Letty GNÉ
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