Suite à l’incident survenu sur la pelouse du stade d’Ebimpé, le ministère des Sports et des Loisirs est à nouveau secoué par une nouvelle problématique.
Cette fois-ci, l’événement en question concerne le renvoi du directeur général du Centre culturel et sportif ivoiro-coréen Alassane Ouattara par le Conseil d’administration, qui a été le sujet principal d’une conférence de presse qui s’est tenue hier. Angelot Kognot, le directeur général, a été accompagné de ses avocats, Me Roselyne Aka-Serikpa et Me Ursul Monbauhi, pour exposer sa version des faits.
Il a déclaré : “Je n’ai pas bénéficié de la liberté nécessaire pour mener à bien mes responsabilités. J’ai assumé mes fonctions à partir de décembre 2022, mais ce n’est qu’en janvier 2023 que j’ai pu accéder aux comptes. J’ai rencontré de nombreuses divergences avec le président du Conseil d’administration dès le début.”
Par ailleurs, il a également expliqué comment il avait été nommé directeur général du Centre, en précisant : “Le Centre est régi par une ordonnance émise par le président de la République, qui définit son organisation et son fonctionnement. Le directeur général est nommé à la suite d’un appel à candidatures. J’ai poursuivi mes études en Corée et après les avoir achevées, j’ai réussi à intégrer la société coréenne, travaillant au sein de diverses entreprises et organisations du pays. Finalement, ma nomination en tant que directeur général a été confirmée par un décret présidentiel.”
La véritable nature des différends avec le Conseil d’administration reste à déterminer.
L’infortuné, la voix serrée, explique ainsi la raison de notre rencontre avec la presse : “Une décision a été prise lors d’une réunion du Conseil d’administration, et je n’en avais pas connaissance. D’après ce que j’ai appris, cette réunion portait sur l’évaluation de ma performance en tant que directeur du Centre. Habituellement, j’assiste à ces réunions, mais cette fois-ci, je n’ai pas été informé. Sans préavis, j’ai reçu une notification mettant fin à mon contrat et on m’a demandé de transférer mes responsabilités d’ici le vendredi 29 octobre 2023.”
En ce qui concerne l’évaluation qui a été effectuée, il dénonce un complot dirigé contre lui : “Deux membres de la partie ivoirienne ont jugé que ma performance était insuffisante, alors que six autres estimaient que j’étais performant. Par des manœuvres sournoises, ils ont réussi à conclure que je n’étais pas performant. En revanche, la partie coréenne a estimé que j’étais performant. J’attendais donc les conclusions pour savoir comment je pouvais m’améliorer, mais le président du Conseil d’administration m’a remis une notification mettant fin à mon contrat. L’article en question ne précise pas mon licenciement, mais indique que je dois améliorer ma performance.”
Son successeur a déjà été choisi, et cette décision semble venir d’une source influente. C’est pourquoi il en appelle au chef de l’État et au Premier ministre pour obtenir de l’aide : “Pendant que nous préparions notre défense et nos recours, le ministre des Sports, Claude Paulin Danho, a émis une décision en attente. En attendant la désignation d’un nouveau directeur général, il a nommé l’un de mes collaborateurs, monsieur Anzoumanan Siaka, en tant que directeur général par intérim. Cette décision est extrêmement illégale et arbitraire, ne respectant aucune procédure. Je n’ai reçu ni avertissement ni demande d’explication préalable. Il s’agit d’une décision qui défie toutes les règles en vigueur. Je souhaite porter ce fait à la connaissance du Premier ministre et du président de la République. Je les implore de faire justice et de me rétablir dans mes fonctions.” C’est ainsi qu’il a conclu son discours.
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