Sounkamba Sylla, sprinteuse française qui participera aux Jeux olympiques et musulmane pratiquante, a déploré ne pas pouvoir porter le voile lors de la cérémonie d’ouverture sur la Seine.
Si le CIO autorise les signes religieux pour les athlètes, la France impose aux siens un régime de laïcité strict. Et contesté.
Membre du relais français sur 4x400m en athlétisme, Sounkamba Sylla ne doit pas débuter ses Jeux olympiques avant le 9 août prochain, sur la piste violette du Stade de France. Et pourtant, à 48 heures désormais de la cérémonie d’ouverture des JO 2024, l’athlète tricolore de 26 ans se retrouve déjà dans l’actualité.
Lundi, sur son compte Instagram, Sounkamba Sylla a en effet poussé un petit coup de gueule remarqué. “Tu es sélectionnée aux JO, organisés dans ton pays, mais tu ne peux pas participer à la cérémonie d’ouverture parce que tu portes un foulard sur la tête”, a-t-elle pesté, ironisant sur le “pays de la liberté”.
Musulmane pratiquante, et désireuse de pouvoir couvrir ses cheveux en compétition ainsi qu’en dehors, Sounkamba Sylla se retrouve confrontée au “principe de laïcité strict” défendu par le sport français. Une exception contestée, et au cœur de cette affaire.
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