Un père ayant tenu une infirmière responsable de la mort de sa fille a commis l’impensable. Ce vendredi 23 août 2024, la PLCC a décrit le récit de cette mission sur sa page Facebook, relatant les faits.
« QUAND LA PEINE SE TRANSFORME EN CYBERHARCÈLEMENT
Avec l’essor des technologies numériques et l’omniprésence des réseaux sociaux, Internet s’est imposé comme un espace incontournable pour s’exprimer et communiquer.
Cependant, cette liberté d’expression est souvent compromise par des comportements abusifs, tels que les injures, la diffamation et les menaces en ligne. Bien que ces actions puissent sembler anodines en raison de l’anonymat offert par un écran, elles ont des répercussions réelles, parfois graves, sur les victimes.
L’histoire de AKO nous en dira plus. AKO, une professionnelle de la santé, est en plein dans ses activités quotidiennes lorsqu’un père en détresse se précipite dans son hôpital avec sa fille gravement malade.
Réagissant immédiatement, AKO prend en charge l’enfant en lui prodiguant les premiers soins nécessaires. Consciente de la gravité de l’état de sa patiente, elle consulte rapidement son supérieur.
Ensemble, ils décident de transférer la petite vers un centre de santé mieux équipé. Malgré les efforts acharnés des équipes médicales, la fillette succombe peu après son transfert.
Le père, accablé par le chagrin et la colère, laisse éclater sa douleur en insultant et menaçant AKO et son supérieur. Compréhensive face à la souffrance du père, AKO ne prend pas ces paroles à cœur, les attribuant à l’intensité du moment.
Cependant, AKO découvre plus tard qu’elle est la cible d’une campagne de cyberharcèlement. Des faux comptes sur WhatsApp et Facebook ont été créés pour l’attaquer en ligne. Inquiète, elle décide de se tourner vers la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC) pour obtenir de l’aide. Avec leur assistance, elle porte plainte.
Les investigations menées par cette unité, en collaboration avec le Laboratoire Criminalistique Numérique (LCN), ont conduit à l’interpellation de DA.
Il avoue sa culpabilité lors de son interrogatoire. Il reconnaît être l’auteur de ces publications et admet avoir agi sous l’emprise de l’amertume, car sa fille venait de rendre l’âme. La colère l’a poussé à désigner Madame AKO comme responsable de son malheur. Il s’excuse auprès d’elle et regrette ses agissements.
En conclusion, DA a été conduit au parquet pour des faits d’injure, de diffamation et de menace via un système d’information, en application de l’article 60 de la loi n°2013-451 du 19 juin 2013 portant sur la lutte contre la cybercriminalité », a écrit la PLCC.
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