À N’Zikro, un vendeur d’une soixantaine d’années a été découvert tué par balle. Les premiers éléments évoquent un braquage.
Un meurtre à N’Zikro a plongé la localité dans la consternation. Le mardi 29 avril 2025, au petit matin, le corps sans vie d’un homme a été retrouvé dans une plantation d’hévéas, sur la piste reliant N’Zikro à Brahimakro. Connu comme un vendeur de sachets, l’homme d’environ soixante ans aurait été abattu dans la nuit précédente.
Selon les premières constatations, tout laisse penser à un acte criminel. La moto de la victime était présente près du corps, intacte. En revanche, son sac, qui aurait contenu une somme importante liée à ses activités commerciales, reste introuvable. Ce qui renforce l’hypothèse d’un vol avec violence prémédité.
Cet homicide intervient dans un climat sécuritaire tendu. Deux jours plus tôt, un jeune homme a été agressé à Brahimakro, et sa moto volée. Pour les habitants, cette suite d’attaques confirme une montée de l’insécurité dans la zone. La peur s’installe, et les habitants redoutent désormais d’emprunter certaines pistes isolées.
La victime était appréciée pour sa discrétion et son sérieux. Chaque jour, il sillonnait les pistes rurales pour vendre ses produits. Sa mort brutale choque profondément les habitants, qui voient en cet acte une remise en cause de la quiétude autrefois associée à la vie villageoise.
La gendarmerie, dépêchée sur les lieux, a aussitôt ouvert une enquête. Un renforcement des patrouilles a été annoncé sur l’axe N’Zikro-Brahimakro, zone jugée désormais vulnérable. Mais au-delà des promesses, les habitants attendent des mesures concrètes et durables.
Face à la recrudescence des actes violents, plusieurs voix s’élèvent pour réclamer une protection renforcée des zones rurales. Jadis épargnées, elles semblent aujourd’hui ciblées par des individus organisés. À N’Zikro, c’est la tristesse mêlée à la colère qui domine, dans l’attente de justice.
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