La peine de deux ans de prison ferme prononcée contre le syndicaliste Ghislain Assy pour « coalition d’agents publics » et « entrave au fonctionnement du service public » a été confirmée ce mercredi 16 juillet par la Cour d’appel.
Cette décision fait suite à l’appel interjeté par les avocats d’Assy contre un premier verdict rendu en avril dernier.
Malgré la confirmation de sa peine, Ghislain Assy n’a pas été incarcéré et est rentré libre chez lui.
Le syndicaliste a exprimé son mécontentement face à cette décision, qu’il qualifie d’entrave à la liberté syndicale. « Nous ne pouvons pas accepter que pour avoir simplement distribué un mot d’ordre de grève, un citoyen, un syndicaliste reconnu, puisse écoper de 24 mois de prison. Pour nous, c’est inacceptable », a-t-il déclaré.
Ghislain Assy et son conseil envisagent désormais de former un pourvoi en cassation afin d’obtenir l’annulation complète de cette condamnation.
Pour rappel, l’arrestation initiale du syndicaliste, décrite comme musclée et survenue sous le regard impuissant de sa fille et de son épouse, faisait suite à un mot d’ordre de grève lancé dans le cadre des revendications des enseignants pour leurs primes.
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