Mariatou Koné, ministre de l’Éducation nationale, a constaté des perturbations dans le secteur secondaire lors de la première journée de grève des enseignants en Côte d’Ivoire, le 15 octobre 2024, selon des informations de Yeclo.
Le ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation a effectué une visite de plusieurs écoles à Abidjan le même jour, dans le cadre d’une grève de 72 heures lancée par l’Intersyndicale du MENA (IS-MENA). Accompagnée d’Anne Ouloto, ministre d’État chargé de la Fonction publique, et de Pierre Dimba, ministre de la Santé, cette tournée visait à évaluer l’impact de la grève sur le fonctionnement des établissements scolaires. Lors de l’édition de sa visite, Mariatou Koné a présenté un bilan de la situation dans les écoles. Elle a déclaré :
« Nous avons visité plusieurs établissements et, à notre grande satisfaction, les écoles sont ouvertes. Toutes les écoles préscolaires, primaires et secondaires fonctionnent. » Elle a précisé que les cours se déroulaient normalement dans les niveaux préscolaires et primaires, mais la situation était différente dans le secondaire. Mariatou Koné a noté des « poches de perturbation » et a exprimé son satisfaction face à l’attitude de certains grévistes.
Elle a affirmé : « Dans le secondaire, les cours ont commencé, mais malheureusement, ceux qui ont opté pour la violence au lieu du dialogue sont devenus des perturbateurs. Ils se sont dressés pour empêcher ceux qui souhaitent suivre les cours. » En réponse à cette situation, la ministre de l’Éducation nationale a lancé un appel au dialogue. Elle a déclaré : « J’ouvre mes bras et je fais appel aux enseignants en grève : la porte du dialogue et de la négociation est ouverte. C’est lorsque les portes sont fermées qu’on parle de grève. » Mariatou Koné a souligné l’importance de la discussion pour résoudre les revendications des syndicats.
Elle a ajouté : « Les portes du dialogue sont ouvertes. Quel est le problème, s’il n’y a pas d’agenda caché, si ce n’est vraiment que pour les premières que chacun se bat, alors allons à la table de discussion afin que le gouvernement puisse examiner les besoins. » Il convient de rappeler que l’Intersyndicale du MENA (IS-MENA) avait déposé un préavis de grève le 23 septembre 2024. Les syndicats exigent principalement l’instauration d’une prime d’incitation pour le personnel du secteur éducation-formation, la création d’une filière dédiée à l’administration scolaire avec de nouveaux emplois, ainsi qu’un parcours professionnel défini. Ils demandent également le renversement des salaires retenus en raison de grèves en 2019 et 2020, la revalorisation rapide des indemnités liées aux examens à grand tirage, ainsi que la promotion des instituteurs adjoints.
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