En Côte d’Ivoire, les Saloni, des motos-taxis à trois roues, sont de plus en plus populaires. Ces véhicules, qui tirent leur nom d’une série télévisée indienne, sont apparus après la crise post-électorale de 2010-2011. Ils ont rapidement gagné du terrain, notamment en raison de leur prix abordable et de leur capacité à éviter les embouteillages.
Les Saloni sont disponibles dans tous les quartiers d’Abidjan et dans les principales villes de l’intérieur du pays. Ils proposent des tarifs négociables, mais qui sont généralement de 200 FCFA pour les courtes distances et de 500 FCFA pour les longues distances.
Les usagers des Saloni sont satisfaits de ce nouveau moyen de transport. Ils apprécient son côté pratique et abordable. M. Jean-Pierre Konan, qui habite à Angré et travaille à Marcory, témoigne : “Avant, j’avais du mal à me rendre au travail. Il fallait que je marche 10 minutes pour trouver un véhicule. Aujourd’hui, avec les Saloni, je suis sur la grande voie en 5 minutes.”
Les chauffeurs de Saloni sont également satisfaits de leur nouveau métier. Ils expliquent que ce travail est bien rémunéré et qu’il permet de subvenir aux besoins de leur famille. M. Diallo, chauffeur de Saloni, confie : “Je gagne parfois 5 000 ou 7 000 FCFA par jour. Je ne me plains pas.”
Les Saloni sont un nouveau moyen de transport qui a su répondre aux besoins des usagers ivoiriens. Ils sont devenus incontournables dans les grandes villes du pays.
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