La Côte d’Ivoire a connu ces dernières années une ouverture progressive à la concurrence dans de nombreux secteurs d’activité. Cette ouverture a conduit à un accroissement de la concurrence entre les entreprises publiques et privées.
Dans certains cas, cette concurrence peut être bénéfique pour les consommateurs, car elle peut conduire à une amélioration de la qualité des produits et services offerts. Cependant, dans d’autres cas, la concurrence peut être déloyale, ce qui peut nuire aux entreprises publiques.
C’est ce qui semble être le cas dans le secteur de l’audiovisuel, où la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI), entreprise publique, a été incapable d’obtenir les droits de retransmission des matches des Éléphants pour les qualifications de la coupe du monde 2026. Cette situation a suscité la colère des Ivoiriens, qui se demandent à quoi sert la redevance qu’ils payent à la RTI.
Dans le secteur des transports, la Société des transports abidjanais (Sotra), entreprise publique, est également confrontée à la concurrence de sociétés privées qui appartiennent à des personnes proches du pouvoir. Cette concurrence peut être déloyale, car les sociétés privées peuvent bénéficier d’avantages indus, tels que l’accès à des financements ou à des informations privilégiées.
La possibilité d’une concurrence saine et loyale entre les entreprises publiques et privées dépend de nombreux facteurs, notamment la nature des secteurs d’activité concernés, la situation financière des entreprises publiques et privées, et la volonté politique de garantir une concurrence équitable.
En Côte d’Ivoire, il est important de veiller à ce que la concurrence entre entreprises publiques et privées soit saine et loyale. Cela passe par une réglementation efficace des secteurs d’activité concernés, ainsi que par une volonté politique de garantir l’équité entre les entreprises.
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