Le 11 août, Pascal Brou Koffi, coordinateur de la Coalition nationale pour la paix au sein du PDCI, a réclamé des réponses urgentes concernant la candidature de Tidjane Thiam à la présidentielle ivoirienne.
À deux semaines de la clôture des dépôts de candidatures, il lance un ultimatum : convoquer un bureau politique avant octobre 2025 pour clarifier la stratégie électorale du parti.
Dans les rangs du PDCI, la pression monte. Entre rumeurs de nouvelle convention et absence de Tidjane Thiam sur la liste électorale, l’incertitude plane quant à la participation du parti à l’échéance présidentielle. Une situation qui divise les militants et fait douter l’opposition de sa capacité à présenter un front uni.
Pascal Brou Koffi pointe quatre blocages majeurs, au premier rang desquels figure l’absence du président-candidat sur la liste des électeurs, soulevant des doutes sur la recevabilité de sa candidature. Il dénonce également l’emprisonnement de cadres et de jeunes militants, qui freine la mobilisation.
Pour lui, le silence de la direction entretient la confusion et menace la cohésion interne : « Cette inertie pourrait hypothéquer l’avenir du PDCI », alerte-t-il. La solution passerait par un bureau politique élargi intégrant toutes les forces vives du parti, afin de calmer les tensions et d’évaluer les défis à venir.
La question du Front commun avec le PPA-CI de Laurent Gbagbo alimente aussi les débats. Favorable à cette alliance, Brou Koffi pose toutefois une condition : la consultation préalable du bureau politique. « Comment négocier à l’extérieur sans consulter nos instances internes ? », s’interroge-t-il.
Dans un geste d’apaisement, il adresse ses excuses au président et au gouvernement, demandant la libération des jeunes militants détenus. Il se dit enfin prêt à rencontrer Jean-Louis Billon, Kakou Guikahué, Valérie Yapo et Tidjane Thiam pour restaurer l’unité du PDCI avant l’échéance d’octobre 2025.
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