La candidature d’Ibrahim Hien aux élections législatives du 27 décembre 2025 à Bingerville crée la surprise et alimente depuis quelques heures une vive polémique.
Beaucoup s’interrogent : comment un homme condamné et théoriquement privé de ses droits civiques pendant dix ans peut-il prétendre à un siège à l’Assemblée nationale ?
Le 20 août 2025, le Tribunal de Première Instance de Bingerville avait pourtant rendu un verdict sévère : trente-six mois d’emprisonnement ferme, une amende, un mandat d’arrêt ainsi qu’une privation de droits civiques. Hien avait été reconnu coupable d’abus de confiance dans des transactions immobilières, ainsi que de faux et usage de faux en écriture privée.
Malgré ce lourd passif judiciaire, plusieurs publications sur les réseaux sociaux le présentent aujourd’hui comme l’un des favoris pour Bingerville, relançant le débat sur la recevabilité de son dossier. Des spécialistes du droit estiment toutefois qu’il pourrait bénéficier d’une brèche juridique.
En cas d’appel, sa condamnation serait suspendue jusqu’à l’examen du dossier par la cour d’appel. Par ailleurs, l’absence de radiation de la liste électorale pourrait lui permettre de conserver, provisoirement, son statut d’électeur et donc d’éligible.
La décision finale reviendra à la Commission électorale indépendante (CEI), seule habilitée à valider ou invalider les candidatures. En attendant, Ibrahim Hien demeure un candidat en sursis.
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