La scène politique ivoirienne est récemment agitée par une rumeur : Guillaume Soro, président de Générations et Peuples Solidaires (GPS), pourrait revenir en Côte d’Ivoire.
Bien que non confirmée, cette information alimente débats et espoirs au sein de l’opinion publique. Selon Générations Nouvelles, cette rumeur reflète « l’attente d’un saint sauveur » chez de nombreux Ivoiriens fatigués de ce qu’ils considèrent comme une dérive autoritaire du régime en place.
Exilé depuis 2019 après de lourdes condamnations — vingt ans de prison pour recel de détournement de fonds publics et la perpétuité pour tentative présumée d’atteinte à l’autorité de l’État — Guillaume Soro a vu ses proches collaborateurs emprisonnés, réduits au silence ou contraints à l’exil. Son mouvement GPS a également été dissous. Malgré cela, l’ancien Premier ministre « reste comme une encre indélébile » dans le paysage politique ivoirien.
Pour ses partisans, les poursuites judiciaires contre Soro visent surtout à neutraliser un adversaire politique redoutable. Ancien président de l’Assemblée nationale et ex-leader de la FESCI, il continue de bénéficier d’une aura particulière auprès de ceux qui espèrent une alternance politique.
À l’approche de l’élection présidentielle 2025 en Côte d’Ivoire, le nom de l’ex-Premier ministre revient régulièrement dans les conversations. Perçu comme une alternative grâce à son expérience politique et sa stature d’homme d’État, il est vu par beaucoup comme un rempart face aux dérives démocratiques dénoncées du pouvoir en place.
Même si son retour effectif n’est pas confirmé, la rumeur montre que pour de nombreux Ivoiriens, Guillaume Soro pourrait jouer un rôle clé dans la lutte pour une Côte d’Ivoire démocratique.
Discussion à propos de ce post