À l’approche de l’élection présidentielle du 25 octobre, le paysage politique ivoirien s’anime. Ce mardi, la Commission électorale indépendante (CEI) a enregistré une deuxième candidature : celle de Dabé Yves Michel Junior, porte-drapeau du Front Patriotique Panafricain (FPP). Ce jeune leader ambitionne de représenter le renouveau politique et de porter la voix d’une génération en quête de changement.
« Ce que je dépose aujourd’hui n’est pas simplement une candidature, c’est un acte de justice générationnelle », a-t-il déclaré devant la presse après avoir remis son dossier à la CEI.
Dabé qualifie son geste de « simple mais profondément historique », évoquant l’élection de 1995, marquée par l’exclusion d’un candidat en raison d’un code électoral jugé discriminatoire. À ses yeux, la mise à l’écart des jeunes à travers des critères d’âge relève d’une injustice comparable, à la fois injuste et dépassée.
« On nous reproche notre âge, notre impatience, notre audace… Mais la jeunesse n’est pas un défaut, c’est une force », a-t-il martelé. Se positionnant comme porte-étendard d’une génération frustrée par un système figé et une classe politique déconnectée, il refuse toutefois toute idée de rupture brutale.
« Je ne suis pas un symbole de rupture violente, mais le signal d’une relève claire », a-t-il affirmé, plaidant pour un passage de témoin pacifique mais déterminé.
Avec cette candidature, le FPP confirme sa volonté de peser dans le scrutin, misant sur l’image jeune, dynamique et engagée de Dabé pour gagner en visibilité et crédibilité. Peu connu du grand public, le parti espère ainsi s’imposer sur l’échiquier politique.
Alors que le dépôt des candidatures se poursuit, cette initiative marque un tournant : Dabé Yves Michel Junior appelle la Côte d’Ivoire à faire confiance à une nouvelle génération.
« Le temps de la confiscation est terminé, voici venu le temps de la transmission », conclut-il, un message qui trouve déjà un écho dans les rangs de la jeunesse ivoirienne.
Discussion à propos de ce post