La diffamation est le fait de porter atteinte à l’honneur ou à la considération d’une personne physique ou morale, par des propos tenus de manière publique.
En Côte d’Ivoire, la diffamation est punie par la loi, et peut entraîner des sanctions pénales allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et une amende de 5 millions de francs CFA.
Les réseaux sociaux, en tant que moyens de communication publics, sont un terrain propice à la diffamation. En effet, les propos diffamatoires peuvent être diffusés à grande échelle en un temps très court, et peuvent avoir des conséquences très graves pour la victime.
C’est ce qu’a pu constater SMF, un opérateur économique ivoirien qui organise des cérémonies culturelles. Il a été la cible d’une vidéo diffamatoire publiée sur les réseaux sociaux. Dans cette vidéo, l’auteur tenait des propos mensongers et injurieux à l’égard de SMF et de son activité.
SMF a porté plainte à la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC). Les investigations menées par la PLCC ont permis d’identifier l’auteur de la vidéo, un certain YPS.
YPS a reconnu être l’auteur de la vidéo et de sa publication sur Internet. Il a déclaré ne pas savoir que cet acte était punissable et constituait une infraction cybercriminelle. Il a affirmé, en outre, avoir ainsi agi dans le but de faire la publicité de SMF et s’excuse de n’avoir pas usé de la bonne méthode pour la faire.
Malgré ses excuses, YPS a été conduit au parquet pour diffamation au moyen d’un système d’information.
Discussion à propos de ce post