La justice ivoirienne a rendu son verdict dans l’affaire de trafic de passeports diplomatiques et de fraude à la nationalité qui a défrayé la chronique en juillet dernier.
Abbas Badreddine, à la tête de la société Plastica, a été reconnu coupable de complicité dans la falsification et l’utilisation de faux documents administratifs. Il a été condamné à six mois de prison, dont cinq fermes, et à une amende de 500 000 FCfa.
Les 29 autres membres du réseau ont également été condamnés à des peines de prison allant de six mois à deux ans, ainsi qu’à des amendes. Tous devront payer collectivement une somme totale de 2 milliards de FCfa à l’État ivoirien pour réparation des dommages et intérêts.
L’enquête, menée par l’Unité de lutte contre la grande criminalité (Ulgc), a révélé que le réseau était organisé en plusieurs cellules. Les membres du réseau falsifiaient des passeports diplomatiques ivoiriens et les vendaient à des personnes non éligibles à la nationalité ivoirienne. Ces passeports étaient ensuite utilisés pour obtenir des avantages, notamment des visas pour des pays étrangers, des contrats commerciaux ou des emplois publics.
Cette affaire met en lumière l’engagement continu des autorités ivoiriennes contre la criminalité organisée. Elle souligne également l’importance de préserver l’intégrité des documents officiels et la souveraineté nationale.
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