Le massacre de près d’une centaine de civils dans le village de Zaongo, au Burkina Faso, le 6 novembre 2023, est un acte d’une violence inouïe qui aggrave la crise sécuritaire que traverse le pays depuis 2015.
Les auteurs du massacre, qui n’ont pas encore été identifiés, ont attaqué le village au petit matin, massacrant des hommes, des femmes et des enfants sans distinction. Les corps des victimes ont été retrouvés mutilés et calcinés.
Ce massacre est le plus meurtrier jamais commis contre des civils au Burkina Faso. Il suscite une vive indignation dans le pays et la région. Les États-Unis, l’Union européenne et l’ONU ont condamné fermement cet acte barbare.
Le gouvernement de transition du Burkina Faso, dirigé par le général Paul-Henri Sandaogo Damiba, a promis de faire toute la lumière sur ce massacre et de traduire les auteurs en justice. Cependant, il est difficile de croire que les autorités burkinabè soient en mesure de mettre fin à la violence jihadiste dans le pays.
La situation sécuritaire au Burkina Faso est de plus en plus préoccupante. Les groupes jihadistes, notamment le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) et l’État islamique au Grand Sahara (EIGS), contrôlent de vastes zones du pays. Ils mènent des attaques régulières contre les forces de sécurité, les civils et les infrastructures.
La crise sécuritaire a un impact dévastateur sur la population burkinabè. Plus de 2 millions de personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays et des milliers d’autres ont fui vers les pays voisins. L’économie du pays est également durement touchée par la violence.
La communauté internationale doit redoubler d’efforts pour soutenir le Burkina Faso dans sa lutte contre le terrorisme. Il est urgent de trouver une solution politique à cette crise qui met en danger la paix et la stabilité de la région.tunesharemore_vert
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