Steve Biko, un militant ivoirien connu pour ses discours provocateurs en ligne, a été appréhendé en Mauritanie le 17 novembre 2023 lors d’une opération impliquant les services de renseignements ivoiriens, la justice locale et les autorités mauritaniennes.
Son arrestation s’est déroulée à Nouakchott, la capitale mauritanienne, alors qu’il se rendait à l’aéroport pour un voyage vers l’Europe. Il a été remis aux autorités ivoiriennes et transféré à Abidjan pour être actuellement détenu et élargi. Steve Biko avait fui en Mauritanie en 2011 après la chute de l’ancien président Laurent Gbagbo, avec qui il avait des liens.
Depuis la Mauritanie, il a lancé des attaques virulentes contre les autorités ivoiriennes et certaines personnalités publiques, telles que la Première dame Simone Gbagbo. Ses déclarations, souvent perçues comme incitant à la haine, ont suscité l’indignation, même parmi les opposants en Côte d’Ivoire. Cette arrestation est un message fort des autorités ivoiriennes contre l’utilisation des réseaux sociaux pour propager la haine et encourager la violence.
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Steve Biko est confronté à plusieurs accusations, notamment de diffamation, d’injure et d’incitation à la haine. La diffamation consiste à ternir la réputation de quelqu’un par des déclarations inexactes, l’injure concernant des paroles ou gestes insultants envers une personne, et l’incitation à la haine concernant l’appel à la haine ou à la violence fondée sur des critères tels que la race, la religion, l’ethnie ou l’orientation sexuelle. En cas de condamnation, il risque de lourdes peines d’emprisonnement.
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