Javier Milei, candidat du Parti Libertario, a été élu président de l’Argentine avec 55,6 % des voix, selon les résultats définitifs du scrutin. Il a battu Alberto Fernández, candidat du Front de tous, qui a obtenu 44,4 % des voix.
C’est une véritable surprise pour l’Argentine, qui a toujours été gouvernée par des partis de gauche ou de centre-gauche depuis la fin de la dictature militaire en 1983. Javier Milei est un candidat populiste et libertarien, qui prône une réduction drastique de l’État, une baisse des impôts et une libéralisation de l’économie.
Sa victoire est le signe d’une profonde méfiance des Argentins envers les partis traditionnels, qui sont accusés d’avoir conduit le pays à la crise économique et sociale actuelle.
Lors de son discours de victoire, Javier Milei a promis de « reconstruire l’Argentine » et de « rendre la parole au peuple ». Il a également annoncé qu’il nommerait des ministres « compétents et intègres », et qu’il travaillerait avec les autres pays de la région pour « faire de l’Amérique latine un continent prospère ».
La victoire de Javier Milei est une rupture historique pour l’Argentine. Il reste à voir comment il parviendra à mettre en œuvre ses promesses, et quelles seront les conséquences de son élection pour le pays.
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