Après six ans de service, la plateforme américaine de VTC Uber a tiré sa révérence en Côte d’Ivoire. L’entreprise, qui a fait d’Abidjan sa première porte d’entrée en Afrique de l’Ouest, a officialisé son départ ce mercredi 24 septembre 2025, laissant derrière elle ses concurrents directs.
Une fin de parcours sans explication claire
C’est par un message sobre que l’entreprise a annoncé la nouvelle à ses utilisateurs ivoiriens : « À compter d’aujourd’hui, l’application Uber ne sera plus disponible en Côte d’Ivoire. » Une décision abrupte dont les raisons n’ont pas été détaillées par la multinationale. L’entreprise s’est contentée d’exprimer ses « sincères regrets » pour les désagréments causés, tout en remerciant les Abidjanais d’avoir fait partie de son histoire.
Ce retrait brutal soulève de nombreuses questions. Plusieurs facteurs pourraient expliquer cette décision : une concurrence féroce, des défis opérationnels ou des contraintes réglementaires. Le marché ivoirien, bien que régulé, reste complexe pour les acteurs internationaux.
Qui pour prendre la relève ?
Le départ d’Uber redistribue les cartes et ouvre un boulevard pour ses deux principaux rivaux restés sur le marché : le Russe Yango et le Français Heetch. Ces deux plateformes, déjà conformes aux exigences locales (formation des chauffeurs, homologation des véhicules…), sont désormais en position de force pour s’accaparer les millions d’utilisateurs potentiels dans la capitale économique ivoirienne.
Le marché du transport urbain digital à Abidjan, en pleine expansion, attire également des acteurs locaux qui pourraient tirer profit de ce vide laissé par le géant américain. Ce départ marque la fin d’une ère pour le transport avec chauffeur en Côte d’Ivoire et relance la bataille pour la domination du secteur.
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