Le gouvernement a adopté un projet de loi élargissant les missions du Conseil du coton et de l’anacarde à la filière karité.
Le Conseil du coton et de l’anacarde voit ses compétences officiellement étendues à la filière karité. C’est ce qu’a annoncé le ministre de la Communication, Amadou Coulibaly, à l’issue du Conseil des ministres tenu le 23 avril 2025 à Abidjan.
Cette décision vise à inclure le karité dans le dispositif existant de régulation, de suivi et de développement agricole, sans créer une nouvelle structure. Une manière de renforcer l’encadrement de cette filière à fort potentiel économique et social.
Un cadre juridique élargi à la filière karité
Le projet de loi adopté modifie la loi du 13 septembre 2013 relative à la commercialisation du coton et de l’anacarde. Il permet désormais d’y inclure les activités de la filière karité.
Amadou Coulibaly a précisé que le Conseil ne sera pas doublé d’une entité nouvelle. Ce sont ses missions actuelles qui seront élargies au karité, notamment la régulation, le suivi et le développement.
Une nouvelle gouvernance intégrative
L’ordonnance modifie également la composition du Conseil d’administration. Elle y introduit des représentants de l’interprofession karité, renforçant ainsi la représentation de tous les acteurs concernés.
Cette inclusion marque un pas vers une gouvernance sectorielle plus équitable et cohérente entre les différentes filières agricoles régies par le même organe.
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