Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité a rappelé aux agents de l’administration qu’« aucun document contestant les décisions du Conseil constitutionnel ne doit être reçu ni traité ».
Une note adressée au corps préfectoral interdit également « toute marche, manifestation ou initiative visant à remettre en cause l’autorité du Conseil Constitutionnel ».
Ces directives, datées du 16 septembre, s’appuient sur l’article 138 de la Constitution, qui affirme que les décisions du Conseil Constitutionnel sont définitives et s’imposent à tous les citoyens et institutions. Toute contestation constitue donc une violation de la loi.
Le 8 septembre, le Conseil Constitutionnel a publié la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle du 25 octobre 2025. Cinq candidats ont été retenus : Alassane Ouattara, Ehivet Simone épouse Gbagbo, Jean Louis Billon, Ahoua Don Mello et Henriette Lagou.
Parmi les recalés figurent des figures majeures de l’opposition, dont Laurent Gbagbo (PPA-CI), Cheick Tidjane Thiam (PDCI-RDA) et Pascal Affi N’Guessan (FPI). Les partis concernés dénoncent un « déni de droit » et, pour protester, le PPA-CI a lancé lundi une campagne nationale de dépôt de motions dans les préfectures du pays.
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