Un enseignant volontaire originaire du village de Zéo Zibiao, dans la région de Bangalo, a été violemment agressé et malheureusement est décédé des suites de ses blessures.
Son décès fait suite à un différend financier, car il avait contracté un prêt auprès du COGES (Comité de Gestion de l’École) qu’il n’a pas été en mesure de rembourser dans les délais impartis.
Lors des funérailles dans son village, il a été capturé et remis aux autorités locales, qui ont décidé de le frapper et de le ligoter. Le chef du village de Zéo est actuellement détenu pour son rôle présumé dans cette tragédie. Les collègues de la victime ont fourni leur récit des événements.
Le jeune homme, originaire du village Zéo Zibiao, avait été recruté en tant qu’enseignant volontaire à l’école primaire du village Douandrou, situé à 1 km de Zéo. Après le premier trimestre, il a rencontré des difficultés financières et a dû emprunter 100 000 francs dans la caisse du COGES, avec l’obligation de rembourser rapidement. Malheureusement, il n’a pas pu honorer cette dette dans les délais fixés.
Le COGES a alors décidé d’agir de manière décisive pour récupérer l’argent prêté, car il s’agit de fonds appartenant à une entité collective. Craignant les conséquences, l’enseignant s’est caché pour éviter toute confrontation. Cet acte a incité les membres du COGES à le convoquer devant les chefs des villages de Douandrou et Zéo.
Après une période d’absence, il a été repéré lors de funérailles à Zéo, son village natal, où il a été appréhendé, maltraité et remis au chef du village de Zéo. Celui-ci, après intervention, a ordonné aux autorités villageoises de le corriger et de le ligoter. Malheureusement, c’est au cours de cette agression, les mains et les pieds attachés, que notre camarade, collègue et frère a perdu la vie.
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