La relation entre le nouveau regime Burkinabé et le gouvernement ivoirien est de plus en plus tendu. En septembre dernier, deux gendarmes ivoiriens ont été arrêté sur le sol burkinabé et sont depuis détenus dans une prison du pays. Les oppositions entre les deux pays ne favorisent pas une libération des gendarmes qui n’ont pas pu apporté une preuve crédible de leur présence sur le sol burkinabé au moment des faits.
Dans le contexte, le coup d’Etat militaire au Burkina Faso avec à sa tête le capitaine Ibrahima Traoré a changé les relations avec de nombreux pays notamment ceux de la CEDEAO qui ont condamné le coup d’Etat et a demandé aux militaires de rendre le pouvoir dans les plus brefs délai.
Déterminé à mener la révolution, Ibrahima Traoré qui est dans la lignée des militaires maliens a mis en place un dispositif sécuritaire pour permettre à son pays de ce défendre contre toute tentative de la CEDEAO notamment de la Côte d’Ivoire pour ramener le président déchu au pouvoir.
En conférence de presse ce mercredi, le porte-parole du gouvernement et ministre de la communication Monsieur Coulibaly avait la lourde tâche de répondre à la question portant sur la situation des gendarmes ivoiriens. Le ministre a expliqué que la situation est de plus en plus tendu entre les deux pays ne favorisant pas le dialogue et la diplomatie qui caractérise le pressentent Alassane Ouattara. En effet, cette est compliquée à régler mais le ministre a appelé au calme et a promis un règlement parfait du problème.
Les soldats militaires sont le plus souvent détenus dans des pays avec qui le gouvernement à des relations tendues et le plus souvent des pays dirigés par des militaires. En date, la détention de 49 soldats ivoiriens au Mali qui ont été finalement libérés par une intervention de la diplomatie togolaise.
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