La décision de la Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo d’autoriser Moïse Katumbi à se présenter à la présidentielle prévue le 20 décembre est un tournant important pour la démocratie dans ce pays.
Jusqu’à présent, la candidature de Moïse Katumbi était contestée par certains qui l’accusent d’avoir la nationalité italienne. Cependant, la Cour constitutionnelle a rejeté ces accusations, estimant qu’il n’y a pas de preuve que Moïse Katumbi ait une autre nationalité que la nationalité congolaise.
L’autorisation de Moïse Katumbi à se présenter à la présidentielle est une victoire pour la démocratie en RDC. Elle montre que la Cour constitutionnelle est indépendante et qu’elle est prête à protéger les droits des citoyens, y compris le droit de se présenter à des élections. Cette décision pourrait également avoir un impact positif sur la compétitivité de l’élection présidentielle. Moïse Katumbi est un candidat populaire qui pourrait représenter une menace sérieuse pour le président sortant Félix Tshisekedi. Cependant, il est important de noter que l’élection présidentielle en RDC est encore loin d’être gagnée. Félix Tshisekedi dispose d’un certain avantage en tant que président sortant, et il est soutenu par le parti au pouvoir.
Il est également important de noter que la RDC est un pays marqué par l’instabilité politique. Il est donc possible que l’élection soit contestée, même si Moïse Katumbi est élu.
Malgré ces risques, l’autorisation de Moïse Katumbi à se présenter à la présidentielle est un événement positif pour la RDC. Elle montre que le pays est sur la bonne voie pour consolider sa démocratie.