Lors d’une récente interview accordée à France 24 en marge de la 78ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, le nouveau procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, a abordé la situation en Côte d’Ivoire et les enquêtes en cours concernant les massacres de 2010-2011.
Le journaliste a soulevé des préoccupations concernant la confiance envers la CPI en relation avec la Côte d’Ivoire, en particulier en référence à l’acquittement de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé lors de leur procès. De plus, il a évoqué l’idée que la CPI avait peut-être abandonné certaines enquêtes, notamment celles liées aux événements tragiques de Duékoué, suggérant que la Cour avait décidé de mettre fin à son implication dans cette crise.
En réponse, le procureur de la CPI a affirmé catégoriquement que la Cour n’avait pas oublié ses dossiers. Il a réaffirmé sa politique de ne pas lancer de nouvelles enquêtes pendant son mandat, préférant concentrer les ressources sur les affaires en cours. Il a cité l’exemple de la Géorgie et de la République centrafricaine, où la CPI avait émis des mandats mais avait choisi de ne pas ouvrir de nouvelles enquêtes.
Karim Khan a également souligné l’engagement de la CPI à intensifier ses efforts pour traiter de manière plus efficace les affaires en cours, tout en évitant de commenter spécifiquement la situation en Côte d’Ivoire. Il a conclu en insistant sur la nécessité d’apporter davantage de justice dans le monde et en soulignant l’importance de la Côte d’Ivoire dans cet objectif.
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