Selon le journaliste Yacouba Doumbia, Guillaume Soro s’est rendu au Niger avec le soutien de la junte militaire et du président malien, qui entretient des liens familiaux avec la mère de son enfant, une figure politique influente au Niger.
Sa visite semble être motivée à la fois par des aspects personnels et politiques, notamment sa quête d’un passeport diplomatique malien pour ses déplacements. La situation apparaît complexe, mêlant des éléments personnels et des implications politiques.
La présence de Guillaume Soro au Niger en a été révélée davantage. L’ancien président de l’Assemblée nationale s’est rendu à Niamey le lundi 13 novembre 2023, où il a été reçu en audience par le chef de la junte militaire nigérienne. Dans cette démarche, Soro a obtenu de deux soutiens : celui du président malien, Assimi Goïta, pour la logistique et l’audience, et surtout celui de la mère de son enfant, issue d’une famille influente au Niger.
D’après nos sources, cette mère, Nanan Ibrahim, est membre important du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya), lié à Mouhamadou Issoufou, l’ancien président du Niger. De plus, le Général Tchiani, chef de la junte militaire nigérienne, entretient des liens proches avec Mouhamadou Issoufou, facilitant ainsi la connexion. Avec Nanan Ibrahim, Guillaume Soro a un garçon de sept ans nommé Rayane, bien que certains évoquent deux enfants. Nanan Ibrahim, d’origine Tamatchèque et Zaraman, a fortement influencé la rencontre de Soro avec le Général Tchiani, bien que dans la vidéo diffusée, la froideur de ce dernier soit perceptible.
Arrivé du Mali, Soro Guillaume Soro est arrivé au Niger le 2 novembre 2023 en possédant trois passeports (diplomatique, de service et ordinaire), parmi lesquels deux étaient expirés (diplomatique et de service). Son dernier passeport expire le 14 octobre 2024. Il a demandé auprès des autorités maliennes un nouveau passeport diplomatique pour ses déplacements, mais la valeur d’un tel passeport sur la scène internationale reste à déterminer.
Malgré son apparence amaigrie dans les médias, l’ancien président de l’Assemblée nationale ne peut séjourner en Afrique de l’Ouest que dans des pays où des coups d’État ont eu lieu (Mali, Burkina et Niger) pour espérer mener des actions, tandis que sa famille est à Abidjan. Il pourrait chercher à bénéficier de leurs conseils pour déstabiliser un État.