Le député Assalé Tiémoko a récemment dénoncé les pratiques de mutations d’enseignants, en plein milieu de l’année scolaire, vers le nord du pays. Selon lui, ces mesures s’apparentent à des sanctions administratives, rappelant les méthodes de l’ancien parti unique.
“Ce sont des pratiques d’intimidation et de terreur administratives qui ne devraient plus faire partie de la gouvernance de notre pays”, a-t-il déclaré. Le député s’étonne que ces méthodes soient employées par un régime dont les cadres ont eux-mêmes souffert de telles pratiques dans le passé.
Un refus du dialogue social ?
Pour Assalé Tiémoko, ces mutations arbitraires témoignent d’un refus du dialogue social. “Cette façon de faire est la preuve d’un refus du dialogue social”, a-t-il affirmé. Il s’interroge également sur le choix systématique du nord du pays pour ces mutations. “Pourquoi toujours au nord du pays, ces mutations ? Le nord serait-il un lieu de torture morale pour fonctionnaires considérés comme récalcitrants ?”, s’est-il interrogé.
Quelles conséquences sur l’éducation ?
Le député s’inquiète des conséquences de ces mutations sur la qualité de l’éducation. “Quels rendement et motivation attend-on d’enseignants mutés dans de telles conditions ?”, a-t-il questionné. Il souligne que ces pratiques perturbent le bon fonctionnement des établissements scolaires et nuisent à la qualité de l’enseignement dispensé aux élèves.
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